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Lyon

Lyon

Dernière visite en janvier 2018

Capitale des lumières et des fans de trottinette, ville colorée et riche de 2 000 ans d'urbanisation, Lyon est une destination majeure du tourisme en Europe. Rhônalpine d’adoption depuis quelques années, je viens souvent y fouler les pavés, et je partage avec vous mes petites adresses…

Presqu'île

Quand j’habitais Paris, c’est le long des berges de la Seine que je préférais flâner, et c’est aussi près de l’eau que j’aime le mieux Lyon. La confluence de la Saône et du Rhône au sud de la ville a créé une presqu’île qui s’étire jusqu’aux pentes de la Croix-Rousse, et qui est devenue le quartier central. 29 ponts et passerelles enjambent les cours d’eau, bordés de façades aux teintes d’ocres.

Presqu'île – Quais de Saône – Passerelle du Palais de Justice Presqu'île – Quais de Saône – Pont Bonaparte Presqu'île – Quais de Saône – Pont de la Feuillée

Spectacle tout aussi joli de nuit, puisque Lyon est cité lumière ! La municipalité travaille beaucoup sur l’éclairage des monuments, des fleuves et des axes de circulation.

Presqu'île – Quais de Saône – Passerelle du Palais de Justice Presqu'île – Quais de Saône – Basilique Notre-Dame de Fourvière vue depuis la passerelle du Palais de Justice Presqu'île – Quais du Rhône – Passerelle du Collège

Parmi les incontournables de la presqu’île, on retrouve la place Bellecour, la plus grande place piétonne d’Europe, au centre de laquelle trône une statue équestre de Louis XIV.

Presqu'île – Place Bellecour Presqu'île – Place Bellecour

Mais celle que j’adore, c’est celle des Jacobins avec sa fontaine de marbre blanc, que des immeubles fringants entourent !

Presqu'île – Place des Jacobins
Presqu'île – Place des Jacobins Presqu'île – Place des Jacobins

Juste à côté, dans un registre plus insolite, je vous suggère de vous garer au parking souterrain des Célestins, bâti autour d’une étonnante double hélice centrale qui aurait été inspirée des puits toscans.

Presqu'île – Parking des Célestins Presqu'île – Parking des Célestins

On parcourt la rue Mercière et ses nombreux restaurants, on flâne sous les verrières… Tout ce que Lyon a de plus pittoresque !

Presqu'île – Rue Mercière Presqu'île – Rue Menestrier Presqu'île – Passage de l'Argue

On ne saurait parler de Lyon sans évoquer ses traboules ! Particularités architecturales de la ville, ce sont des passages piétons intimistes reliant des habitations ou des ruelles, par des cours d’immeubles et des escaliers. Leur exploration est un petit jeu de chance et de patience, car nombreuses sont celles à être condamnées ou verrouillées ; il faut alors arriver au moment où quelqu’un sort pour pouvoir se glisser à l’intérieur. Sinon, il est aussi possible de faire appel à un guide, qui saura vous conter l’histoire des lieux et vous ouvrir les portes fermées à clé…

Le site Lyon traboules propose différents parcours pour découvrir ces paysages urbains typiques. Avec beaucoup de passages fermés et ceux ouverts relativement banals, j’avoue ne pas avoir été franchement convaincue par les circuits de la presqu’île…

Presqu'île – Une traboule parmi tant d'autres Presqu'île – Une traboule parmi tant d'autres Presqu'île – Cour Maurice Scève

Croix-Rousse

Sur les pentes de la Croix-Rousse, les ouvriers de la soie que l’on appelait "canuts" ont laissé place aux bobos ! On dit que beaucoup de parisiens s’installent ici en retrouvant "l’esprit village" qu’ils voient en Montmartre. Personnellement, je crois qu’il n’y a qu’un citadin pour comparer une métropole à une bourgade 😄 ! Mais il est vrai que l’ambiance de la Croix-Rousse est bien agréable, tout comme la vue qu’elle offre sur Lyon.

Croix-Rousse – Vue depuis la rue des Tables Claudiennes Croix-Rousse – Rue Grognard Croix-Rousse – Rue Grognard

La fresque des canuts est à l’image de ce que la Croix-Rousse a de plus emblématique : ses escaliers, ses maisons hautes, ses couleurs… Les évolutions du quartier demandent d’actualiser régulièrement le plus grand mur peint d’Europe, afin qu’il en demeure toujours une représentation fidèle.

Croix-Rousse – Fresque des Canuts

Autre symbole : la montée de la Grande-Côte, empruntée depuis des siècles pour rallier la Croix-Rousse depuis le centre de Lyon.

Croix-Rousse – Montée de la Grande-Côte Croix-Rousse – Montée de la Grande-Côte

C’est aussi sur ces pentes que j’ai trouvé les plus jolies traboules. Discrètes ou monumentales, fleuries ou en pierre, elles m’ont parfois donné l’impression de pénétrer directement dans le jardin des gens !

Croix-Rousse – Passage rue Imbert Colomes Croix-Rousse – Rue Capponi Croix-Rousse – Traboule au 8 rue Capponi
Croix-Rousse – Passage Mermet Croix-Rousse – Traboule au 8 petite rue des Feuillants Croix-Rousse – Traboule au 6 rue des Capucins
Croix-Rousse – Passage Thiaffait Croix-Rousse – Passage Thiaffait

La plus connue et la plus pittoresque reste sans doute la cour des Voraces, dont l’escalier extérieur fait grande impression !

Croix-Rousse – Cour des Voraces Croix-Rousse – Cour des Voraces Croix-Rousse – Cour des Voraces

Vieux Lyon

Le quartier du Vieux-Lyon, que l’on appelle aussi Saint-Jean, est un héritage de la Renaissance. Des façades particulièrement colorées (dont l’exemple le plus flagrant est la tour Rose !) encadrent des rues étroites et animées.

Vieux-Lyon – Place Neuve Saint-Jean
Vieux-Lyon – Tour Rose Vieux-Lyon – Cathédrale Saint-Jean

Fourvière

A l’ouest de la ville se dresse la colline de Fourvière, que domine la resplendissante basilique Notre-Dame. La blancheur de l’édifice, les imposantes arches d’entrée et la profusion de détails sculptés en font un superbe monument qui est loin de m’avoir laissée indifférente !

Colline de Fourvière – Basilique Notre-Dame Colline de Fourvière – Basilique Notre-Dame Colline de Fourvière – Basilique Notre-Dame
Colline de Fourvière – Basilique Notre-Dame Colline de Fourvière – Basilique Notre-Dame

Non loin de là, la passerelle du parc des Hauteurs dévoile un point de vue moins connu sur la basilique.

Colline de Fourvière – Passerelle du parc des Hauteurs

Le plus beau panorama sur la ville s’admire depuis l’esplanade de Fourvière ! Attention aux heures d’ouverture mentionnées sur le site, qui sont souvent incorrectes.

Colline de Fourvière – Vue depuis l'esplanade de Fourvière Colline de Fourvière – Vue depuis l'esplanade de Fourvière

Jusqu’au IIIe siècle après J.C., au temps où Lyon s’appelait encore Lugdunum, la colline de Fourvière était au cœur de la vie collective de la cité. L’amphithéâtre romain, dont les vestiges ont été dégagés et restaurés au XXe siècle, en est un exceptionnel témoignage.

Colline de Fourvière – Amphithéâtre romain Colline de Fourvière – Amphithéâtre romain Colline de Fourvière – Amphithéâtre romain Colline de Fourvière – Amphithéâtre romain

Parc de la Tête d’Or

Le parc de la Tête d’Or s’étend sur pas moins de 117 hectares, ce qui en fait le plus grand parc urbain de l’hexagone. Un grand lac, des serres, une roseraie, un espace zoologique... tout m’a rappelé mes balades dominicales à Paris.

Parc de la Tête d'Or
Parc de la Tête d'Or Parc de la Tête d'Or Parc de la Tête d'Or
Parc de la Tête d'Or Parc de la Tête d'Or Parc de la Tête d'Or

J’ai observé pendant un bon moment le manège d’un écureuil qui tentait de grignoter une bogue sur sa branche, la faisait tomber, descendait la récupérer, puis remontait avec !

Parc de la Tête d'Or Parc de la Tête d'Or

Fête des lumières

La Fête des Lumières est une tradition née en 1850, lorsque les lyonnais allumèrent des lumignons sur le rebord de leurs fenêtres, pour fêter l’inauguration d’une statue de la Vierge Marie sur la colline de Fourvière. Devenue manifestation populaire au rayonnement international, elle attire chaque année plusieurs millions de visiteurs qui viennent admirer des installations de sons et lumières disséminés dans la vieille ville. Projections sur les façades, bougies et décors étincelants illuminent l’architecture lyonnaise le temps d’un week-end : un rendez-vous à voir au moins une fois !

Fête des Lumières 2017 – Vue depuis la rue des Tables Claudiennes Fête des Lumières 2017 – Musée des Arts de la Marionnette Fête des Lumières 2017 – Théâtre des Célestins Fête des Lumières 2017 – Place Bellecour Fête des Lumières 2017 – Place des Jacobins Fête des Lumières 2017 Fête des Lumières 2017 – Place des Terreaux Fête des Lumières 2016 – Place Bellecour Fête des Lumières 2016 – Cathédrale Saint-Jean Fête des Lumières 2016 – Quais de Saône
Fête des Lumières 2017 – Quais de Saône

Icône restaurantà table !

Nul ne l’ignore, Lyon est une ville de gastronomes ! Quenelles, saucisson, grattons, bugnes : autant de spécialités qui lui ont valu la réputation de "capitale de la gastronomie". Et celle que je cours acheter à chacune de mes visites, c’est la brioche aux pralines ! La Maison Pralus confectionne depuis 1955 l’une des meilleures, avec presque autant de pralines que de pâte : la Praluline !

Pralus Praluline de chez Pralus

Si vous aimez les bonbons, un détour par Violette et Berlingot est indispensable ! Cette confiserie à l’ancienne, située dans un passage pittoresque, est le paradis des amateurs de bonnes choses qui ont gardé leur âme d’enfant ! On y trouve des dizaines, si ce n’est des centaines de variétés de bonbons, en provenance directe d’artisans des 4 coins de France : guimauves, réglisses, bergamote de Nancy, anis de Flavigny, etc. Un grand bravo pour le concept et l’accueil au top !

Boutique Violette et Berlingot Boutique Violette et Berlingot

Les adresses de bons pâtissiers ne manquent pas non plus : Sébastien Bouillet, Alain Rolancy… J’ai aussi adoré l’univers des Délices des Sens, happée par l’étalage pimpant de mets sucrés et vifs, dès mon entrée dans la boutique. Parmi ceux qui se sont spécialisés dans un produit en particulier, Fred décline en différentes saveurs les merveilleux : de la meringue et de la crème fouettée, pour des desserts très légers.

Pâtisserie Délices des Sens Pâtisserie Délices des Sens Pâtisserie Au Merveilleux de Fred Pâtisserie Alain Rolancy Pâtisserie Sébastien Bouillet

Etape immanquable de tout gourmand qui se respecte, les halles de Lyon Paul Bocuse demeurent un temple de la gastronomie lyonnaise et française. Les étals bien achalandés des poissonniers, charcutiers, fromagers, pâtissiers, etc. font baver d’envie, avec des prix tirés vers le haut, mais une qualité au rendez-vous. Je me souviens encore du camembert aux cèpes qui m’avait coûté un bras, mais qui pouvait se vanter de fendre mon visage d’un large sourire à chaque bouchée !

Halles de Lyon Paul Bocuse Halles de Lyon Paul Bocuse

A Lyon, c’est bien sûr dans un bouchon qu’il faut manger, ces restaurants typiques où l’on vous sert cochonnaille et triperie sur des nappes à carreaux rouges ! L’authentique bouchon lyonnais, c’est tout un concept : les vieilles photos et casseroles en cuivre accrochées aux murs, la convivialité des tables rapprochées, et surtout des serveurs avec de l’humour et du répondant ! Au menu, beaucoup de gras, mais que du bon ! Saucisson brioché, tablier de sapeur, gratin de cardons, cervelle de canut…

Chez Paul, l’entrée et le dessert sont apportés sur la table sous forme de 7 ou 8 saladiers, dans lesquels chacun se sert "à la bonne franquette" !

Bouchon Chez Paul Bouchon Chez Paul Bouchon Chez Paul
Bouchon Chez Paul Bouchon Chez Paul

Autre très bon dîner au Musée, où l'on entre par une traboule. Ici, il n'y a pas de menu imprimé ou affiché, le chef se déplace à table pour énumérer les entrées, plats et desserts proposés à chaque service !

Bouchon Le Musée Bouchon Le Musée Bouchon Le Musée

Mais mon préféré, c’est Le Garet ! Et on n’oublie pas : le gras c’est la vie !

Bouchon Le Garet Bouchon Le Garet Bouchon Le Garet Bouchon Le Garet

Dans le quartier historique de Croix Rousse, Daniel et Denise m’ont régalée de leurs spécialités lyonnaises, accommodées avec raffinement ; mais à mon sens, on n’y retrouve pas la générosité et l’ambiance des bouchons traditionnels (ce qui ne m’a pas empêchée de prendre beaucoup de plaisir !).

Bouchon Daniel et Denise Bouchon Daniel et Denise Bouchon Daniel et Denise Bouchon Daniel et Denise Bouchon Daniel et Denise

Du côté des restos plus classiques, Danton détient une belle place ! A peine quelques tables se dressent face à la cuisine ouverte, d’où sortent des plats aux couleurs et aux mariages de saveurs détonnants ! Un très bon repas, malgré des quantités un peu justes à mon goût…

Restaurant Danton Restaurant Danton
Restaurant Danton Restaurant Danton Restaurant Danton

Pour conclure, j’ai passé un fabuleux moment au restaurant étoilé de Jérémy Galvan, le temps d’un dîner surprise en neuf services. Le chef décline une cuisine audacieuse aux associations de goûts et de textures surprenantes : mousse de champignons et café, crème d’ail et citron confit… Au lieu du traditionnel plateau, on m’a servi des fromages travaillés sous forme de crème, de glace et de copeaux, subtilement mariés à une gelée de lavande ! Une merveilleuse adresse pour les gourmets avides de découvertes… Les menus démarrent à 65 €.

Restaurant Jérémy Galvan Restaurant Jérémy Galvan
Restaurant Jérémy Galvan Restaurant Jérémy Galvan Restaurant Jérémy Galvan

Carte des destinations

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