Austvågøya
C’est par Austvågøya que j’ai débuté ma découverte des Lofoten, et plus précisément par la petite route qui part au nord en direction de Laukvik. Un coin très sauvage, marqué par deux profonds fjords.
Même avec le mauvais temps, j’ai aussi beaucoup apprécié mon passage sur l’E10 qui descend vers le sud. Arrêt conseillé à l’aire d'Austnesfjorden, coincée au milieu des montagnes.
A Kabelvåg, un arrêt photo à la cathédrale des Lofoten.
Petit coup de cœur pour Henningsvær : si l’immense parking pour bus et voitures et la façon dont il est décrit dans tous les guides peuvent présager un bourg très touristique, c’est pourtant une halte à ne pas manquer ! Ruelles colorées, maisons en bois rouge, mignon petit port et école dessinent un authentique et vivant tableau qui n’a rien d’une ville-musée, où les locaux mènent une vie ordinaire. Le stationnement à l’entrée du village est gratuit pendant 2 heures, et c’est ce qu’il m’a fallu pour prendre le temps d’explorer les lieux, du centre animé jusqu’au au stade au-dessus duquel les séchoirs à morue dominent le chapelet d’îles autour.
Virée agréable également sur la route qui mène à Henningsvær…
A l’intersection avec la E10 se trouve la plage de Rørvikstranda, très jolie et idéale pour planter ses sardines. Un évier avec un robinet alimenté par la rivière a été installé, et les campeurs peuvent se placer à bonne distance les uns des autres.
Balade vers Brenna à l'ouest de l'île...
Hébergement
Ma première nuit aux Lofoten fut à la hauteur de mes espoirs pour ce voyage : un bout d’herbe au bord du Djupfjord, sous les lumières dorées du crépuscule, non loin de la route pour Henningsvær.
En quittant l’archipel 2 semaines plus tard, j’ai planté ma toile à Strønstad, sur une minuscule plage repérée au nord d’Austvågøya, où l'on peut aussi garer sa voiture.