Les 3 Vallées
Domaine skiable des 3 Vallées
Dévaler les pentes de ce domaine mythique était un rêve de gosse, inscrit en tête de ma liste de vie. A peu près n’importe où que l’on soit aux 3 Vallées, pistes et remontées mécaniques se poursuivent à perte de vue dans toutes les directions, dégageant une formidable impression d’immensité blanche. On ne semble jamais arriver "au bout" du domaine. Adepte des beaux paysages et d’une glisse ludique entre vallons et bosses de bord de pistes, c’est le secteur de Méribel et Courchevel que j’ai préféré ; la proximité avec la Grande Casse, point culminant de la Vanoise que j’ai l’habitude de côtoyer en rando, y est aussi sans-doute pour quelque-chose…
C’est peut-être l’un des domaines skiables les plus qualitatifs que j’ai rencontré en termes d’infrastructures : télésièges débrayables et confortables, toilettes, salles hors sac… Par ailleurs, moi qui craignais l’ambiance pouvant résulter de la clientèle souvent élitiste de ces stations huppées, je l’ai finalement trouvée identique à celle des autres domaines savoyards. Ici comme ailleurs, on aborde la conversation sur les télésièges et on se moque gentiment de ceux qui tombent en dessous 😊
La seule ombre au tableau, ce sont les prix ! Un forfait journalier à plus de 60 €, des barquettes de frites à 8,50 €… En m’y prenant 3 mois à l’avance, les logements étaient néanmoins très abordables : autour de 350 € la semaine pour les studios en janvier. J’ai choisi Les Ménuires car elle est réputée pour être la plus familiale des 3 Vallées.
Piste de luge des Ménuires
On récupère la luge en bas de la télécabine Roc 1 (où l’on peut laisser ses skis), on monte par les airs, et puis on glisse sur 4 km !
Piste de luge de Val Thorens
Avec ses 6 km et son départ à plus de 3 000 m. d’altitude, ce serait la plus longue de France. Mais quand on n’est pas skieur, l’accès n’est pas aisé : parking gratuit en bas de station, puis télécabine gratuite aussi, et enfin une quinzaine de minutes de marche dans la station et sur les pistes.
Plan de l’Eau
Au creux du quartier de Reberty aux Menuires, le Doron de Belleville a dessiné un beau coin de nature que sillonnent quelques chemins damés. Nul besoin de raquettes.
Randonnée en raquettes vers le lac du Lou
Pour rallier le lac du Lou, en revanche, les raquettes sont vivement conseillées, voire indispensables. Départ du même endroit (plan de l’Eau), et grimpette qui devient vite raide au fond de la vallée (avec une vue superbe !). On traverse plus loin une rivière aux eaux cristallines dont les berges croulent sous une chantilly soyeuse. Le lac et son refuge (où l’on peut manger des tartes faites maison en bouquinant des livres sur la montagne), pointent leur nez après 1h30 de marche.
Pour varier les plaisirs au retour, j’ai suivi une autre piste et ai conclu à travers champs, parce que courir dans la neige en raquettes, c’est fun !